Mozart est représenté en bas à gauche, à la droite du personnage en rouge.reproduction sur un vide-poche rectangulaire en céramique
(19 cm x 14 cm)
Objet édité au Brésil, pour le 250 ème anniversaire
de la naissance du Maître
(à noter que l'image reproduite sur ce vide-poche
est inversée par rapport au tableau original et
anonyme conservé au Historiches Museum de Vienne)
(photo malgbern, propriétaire de cet objet)
250. "Anniversaire de
Nascimento de
Wolfgang Amadeus Mozart
27 de Janeiro de 2006 (e ... v...)
Tablier de Maître Maçon
°°°
La Flûte enchantée
ou
Mozart et la Franc-Maçonnerie.
Conférence de Jacques Junca
2006 Année Mozart
Théâtre-opéra de Rouen
2006 Année Mozart
Théâtre-opéra de Rouen
I
Un général célèbre a dit, à un moment, qu'il avait à s'envoler avec des idées simples vers l'Orient compliqué. Du coup, pensons-nous, en ce moment, que nous avons sans doute à évoquer avec des idées fort simples un opéra aussi compliqué que cet Orient-là. La source en est un conte de Liebesking tiré du Dschinnistan, Lulu ou La Flûte enchantée.
C'est qu'ici, une flûte fait merveille. Elle est confiée par la fée Perefine - en même temps qu'une bague magique - à Lulu, fils de roi, lequel s'est égaré près de la demeure de ladite fée. Celui-ci a pour mission, en jouant, de délivrer et la fille et le mari de Perefine, Sidi et Sabalem, envoûtés par le magicien Delsengbrun. Les moyens utilisés sont de l'ordre du conte: Lulu se transforme en vieillard, grâce à la bague, et sa flûte charme jusqu'aux animaux de la forêt. Delsengbrun, piégé, s'enfuit sous la forme d'un hibou; Sidi et son père sont délivrés et les adolescents qui s'aiment, bien évidemment sont unis.
C'est qu'ici, une flûte fait merveille. Elle est confiée par la fée Perefine - en même temps qu'une bague magique - à Lulu, fils de roi, lequel s'est égaré près de la demeure de ladite fée. Celui-ci a pour mission, en jouant, de délivrer et la fille et le mari de Perefine, Sidi et Sabalem, envoûtés par le magicien Delsengbrun. Les moyens utilisés sont de l'ordre du conte: Lulu se transforme en vieillard, grâce à la bague, et sa flûte charme jusqu'aux animaux de la forêt. Delsengbrun, piégé, s'enfuit sous la forme d'un hibou; Sidi et son père sont délivrés et les adolescents qui s'aiment, bien évidemment sont unis.
Shikaneder, qui est tombé sur ce texte, l'apporte à Mozart. Mozart, lui, est désormais séparé de Da Ponte, son librettiste habituel. Voilà le premier grand geste fondateur de l'opéra. Ce qui s'est passé exactement entre Mozart et Shikaneder, personne ne le saura jamais. Mais, ce qu'on sait bien, par contre, compte tenu du livret définitif, c'est qu'il y a eu à la fois une transposition, un renversement de sens et la pratique d'une initiation maçonnique fort transparente. La transposition, chacun la connaît: la fée Perefine devient la Reine de la Nuit; le magicien, le grand prêtre solaire Sarastro; Sibi, la jeune fille enlevée Pamina; et Lulu, le prince libérateur Tamino. Pour la flûte, elle est restée. Des changements importants apparaissent déjà: la lumière et l'ombre ont changé de camp, cela selon une exigence propre à tous les mythes, qui associe le féminin à la nuit et à la lune et le masculin au jour et au soleil. Pour le reste, voici en détail: Tamino, jeune prince qui se trouve s'être égaré dans les parages du domaine de la Reine de la Nuit, s'évanouit à la vue d'un serpent énorme qui tente de l'attaquer. Trois Dames, qui sont les servantes de la Reine, sectionnent la bête en trois endroits, sauvant ainsi le Prince, puis s'éclipsent avant qu'il ne revienne à lui, non sans l'avoir admiré. Sur ce, Papageno, l'oiseleur de la Reine, un être simple et célibataire tout près de la nature, découvre la scène. A lieu un échange où les personnages se présentent l'un à l'autre et où Papageno laisse entendre que c'est lui qui a tué la bête.
Les Trois Dames, aussitôt réagissent à ce mensonge: elles accourent, punissent Papageno, le mettant à l'eau, le privent de pain et lui ferment la bouche avec un cadenas d'or. La troisième offre ensuite au jeune prince un portrait de La Reine de la Nuit. Celui-ci en tombe éperdument amoureux. C'est le fameux Air du Portrait, ou il dit vouloir le modèle. Reviennent les trois dames annonçant que la Reine a tout entendu et qu'elle a décidé de faire le bonheur du Prince avec Pamina, qu'il doit préalablement sauver, car le Prince apprend, en effet, qu'un démon a ravi la Princesse et on lui peint les détails de l'enlèvement, tout en le rassurant sur la virginité encore intacte de cette dernière. Tamino n'a de cesse dès lors que de vouloir la délivrer. Alors précédée d'un tonnerre, apparaît dans sa gloire, La Reine de la Nuit. En son air célèbre, après un récitatif d'entrée, elle dit sa souffrance, sa fille enlevée, sa demande de secours et sa promesse d'offrir au Prince la malheureuse. Puis elle s'en va. Papageno, lui, souffre le martyre de ne pouvoir parler. Mais les Trois Dames reviennent, ôtent le cadenas, tout en stigmatisant le mensonge, facteur de haine; offrent à Tamino une flûte, dispensatrice, elle, de joie et d'amour, et à Papageno un glockenspiel, car ce dernier, malgré son refus et sa peur de Sarastro, se voit dans l'obligation d'accompagner le Prince, lequel doit être guidé, lui, par la Flûte. Enfin, à la question: " Comment atteindre le château?", les Trois Dames répondent au Prince que trois jeunes garçons, doux et sensibles, serviront de guide...
Les Trois Dames, aussitôt réagissent à ce mensonge: elles accourent, punissent Papageno, le mettant à l'eau, le privent de pain et lui ferment la bouche avec un cadenas d'or. La troisième offre ensuite au jeune prince un portrait de La Reine de la Nuit. Celui-ci en tombe éperdument amoureux. C'est le fameux Air du Portrait, ou il dit vouloir le modèle. Reviennent les trois dames annonçant que la Reine a tout entendu et qu'elle a décidé de faire le bonheur du Prince avec Pamina, qu'il doit préalablement sauver, car le Prince apprend, en effet, qu'un démon a ravi la Princesse et on lui peint les détails de l'enlèvement, tout en le rassurant sur la virginité encore intacte de cette dernière. Tamino n'a de cesse dès lors que de vouloir la délivrer. Alors précédée d'un tonnerre, apparaît dans sa gloire, La Reine de la Nuit. En son air célèbre, après un récitatif d'entrée, elle dit sa souffrance, sa fille enlevée, sa demande de secours et sa promesse d'offrir au Prince la malheureuse. Puis elle s'en va. Papageno, lui, souffre le martyre de ne pouvoir parler. Mais les Trois Dames reviennent, ôtent le cadenas, tout en stigmatisant le mensonge, facteur de haine; offrent à Tamino une flûte, dispensatrice, elle, de joie et d'amour, et à Papageno un glockenspiel, car ce dernier, malgré son refus et sa peur de Sarastro, se voit dans l'obligation d'accompagner le Prince, lequel doit être guidé, lui, par la Flûte. Enfin, à la question: " Comment atteindre le château?", les Trois Dames répondent au Prince que trois jeunes garçons, doux et sensibles, serviront de guide...
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